Nous avons rencontré Yelena Legorjus, qui fait ses études à l’IES des Sables-d’Olonne et occupe un poste à responsabilité dans le cadre de son alternance. Elle nous raconte comment est né son projet de création d’entreprise, qu’elle mène à bien aujourd’hui à côté de ses cours et de ses missions en tant qu’alternante.
Bonjour Yelena ! Quel est votre parcours de formation ?
« Bonjour ! J’ai d’abord réalisé une double licence d’histoire et géographie à l’université 1 Panthéon-Sorbonne, car je voulais devenir enseignante d’histoire à la faculté. Néanmoins, mes plans de carrière ont été remis en cause par l’arrivée du Covid. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le monde de l’entrepreneuriat, qui m’a vraiment passionnée. J’ai alors décidé de me réorienter vers un cursus qui pourrait m’être utile pour le développement de mon entreprise. C’est ainsi que je suis arrivée à l’IES Vendée pour effectuer un Bachelor 3 en Marketing et Communication Digitale. Je compte poursuivre mes études avec un Bac+5 en Entrepreneuriat, toujours en alternance, parce qu’il n’y que dans une entreprise déjà établie que je pourrais vraiment apprendre toutes les dimensions relatives à la création d’une entreprise. »
Comment avez-vous connu l’IES ?
« Durant la période du confinement, je suis rentrée dans ma ville d’origine, les Sables-d’Olonne. Après deux ans, je n’avais pas envie de retourner dans une grande ville comme Paris. C’est pourquoi j’ai commencé à rechercher une école de commerce en Vendée et, sur un magazine local, j’ai découvert l’IES Business School. Pour moi, c’était le compromis idéal puisque je pouvais rester dans ma ville tout en bénéficiant d’un enseignement de qualité. »
Pourquoi avez-vous choisi l’alternance ?
« Je suis en alternance chez Innlog, filiale du Groupe Tesson. C’est une entreprise qui vend des services numériques aux entreprises. J’occupe le poste de Responsable marketing. C’est un format d’apprentissage qui me plaît beaucoup, parce que j’apprends des choses concrètes que je peux mettre en place dans ma propre société. »
Parlons de votre entreprise Pencilandcie : comment est née l’idée de monter votre société ?
« Cela va bientôt faire deux ans que j’ai créé Pencilandcie. C’est une entreprise spécialisée dans la réalisation d’illustrations et de portraits personnalisés, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels. Pour ces derniers, je réalise des logos et des affiches notamment. Pour m’occuper pendant le confinement, j’ai commencé à dessiner des photos de famille. Un jour, ma mère m’a dit que c’était quelque chose de très original, susceptible de plaire au plus grand nombre. J’ai alors décidé de prendre des cours de dessein pour améliorer mon style. Ensuite, j’ai lancé ma boutique en ligne et les premières commandes sont arrivées. Aujourd’hui, j’ai une gamme de produits assez variée, je suis en train d’élargir mes supports et les retours sont très positifs. Le fait que ce soit personnalisé apporte une dimension sentimentale et symbolique à mes illustrations. Mes clients commandent pour tout type d’événements : mariages, naissances, anniversaires… La plupart du temps, je peux gérer cette activité toute seule, mais dans des périodes clés comme Noël, je peux faire appel à quelques renforts. Je réalise également des illustrations des Sables-d’Olonne qui vont être distribuées dans de petites boutiques. »
Vos projets sur le long terme ?
« Ma volonté est d’élargir et d’approfondir les capacités de Pencilandcie, pour faire en sorte que cela devienne une référence dans l’univers du cadeau personnalisé, en multipliant au maximum les supports. Pour pourvoir approfondir mon projet, il faut que je prenne mes marques au sein d’une entreprise. C’est pourquoi j’ai choisi l’alternance. Par la suite, je souhaite diriger ma propre société. Ce que j’aime, c’est d’entreprendre constamment de nouveaux projets qui me tiennent à coeur. »
Conseilleriez-vous l’IES à un étudiant souhaitant s’orienter vers une école de commerce ?
« Oui, j’ai d’ailleurs déjà conseillé de rejoindre l’IES à des personnes de mon entourage à la recherche d’une école de commerce. Je trouve que c’est une école où les étudiants sont véritablement suivis et accompagnés dans leur parcours. Le fait que ce soit une école de petite taille est vraiment positif car l’enseignant peut prendre le temps de répondre aux interrogations de chacun. C’est une qualité d’enseignement qu’on ne retrouve pas dans d’autres écoles de commerce. Tout est fait pour s’adapter à l’étudiant et à ses besoins. À titre personnel, je sais que les professeurs sont toujours à disposition pour répondre à mes questions concernant mon alternance ou mon projet d’entreprise. »
3 mots pour décrire l’IES ?
« Écoute : c’est une qualité que j’apprécie beaucoup de la part de l’équipe pédagogique. Proximité avec les enseignants : ce n’est pas juste un échange entre un professeur et un élève, mais entre deux adultes. Et, bien sûr, qualité de l’enseignement. »
La phrase du jour ?
« ‘Entreprendre, ce n’est pas un métier, c’est un état d’esprit.’ Olivier Barbin, dirigeant de Superfull »
Merci bien, Yelena, d’avoir répondu à nos questions.