Etudiant à l’IES de Rouen, Pierre a réussi à boucler le 4L Trophy 2025

Etudiant en deuxième année de Mastère Supply Chain et Management et Stratégie d’Entreprise, à l’IES Business School de Rouen, Pierre Baudry a participé à l’édition 2025 du 4L Trophy dans le désert marocain.

Dernière année d’études supérieures et dernière année où il pouvait s’inscrire au 4L Trophy. Cette course dans le désert du Maroc, exclusivement au volant d’une 4L, est ouverte aux jeunes âgés de 28 ans maximum.

Agé de… 28 ans, Pierre Baudry a embarqué dans l’aventure un ami de lycée, Antonin Maillard. L’équipage ” Les Vikings du désert” a fait partie des 1200 4L qui se sont retrouvées le 19 février 2025 à Biarritz. Un passage technique obligatoire dans le pays basque.

Les mécaniciens de l’organisation ont ausculté chaque véhicule. ” 1020 voitures ont finalement été autorisées à prendre la route en direction de l’Espagne afin de prendre le bateau pour rejoindre le Maroc, explique Pierre Baudry. La 4L des “Vikings du Désert”, sortie des usines Renault en 1982, a passé l’examen avec succès. “C’est une habituée du 4L Trophy. Elle avait déjà fait 2 ou 3 éditions avant celle de 2025, poursuit Pierre Baudry. Nous l’avions rachetée à des étudiants qui avaient fait le 4L Trophy 2024. Nous l’avons remise en état. Après une édition, il faut par exemple changer les amortisseurs. D’ailleurs, notre voiture est déjà en vente. Elle en a encore sous le capot pour repartir dans le désert du Maroc. “

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” C’est d’abord une aventure humaine et solidaire”

Les deux “Vikings” de Rouen ont été bien épaulés par le papa de Pierre qui s’y connait en mécanique. ” La veille de notre arrivée à Biarritz, nous avons dormi par le plus grand des hasards chez une dame dont le papa a participé à 17 Paris/Dakar. Il a passé une partie de la soirée à tester notre 4L pour qu’elle soit acceptée le lendemain par les mécanos du 4L Trophy”.

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Une première rencontre marquante avant de démarrer la course sur le sol marocain. ” Pour nous, le 4L Trophy c’est avant tout une aventure humaine, solidaire, une histoire d’entraide. Nous ne sommes pas partis dans l’optique de faire une course pour la gagner. De toutes façons, avec notre petit moteur, nous ne pouvions pas prétendre à réaliser des supers chronos. Quand on prend le départ du 4L Trophy, il faut se préparer à vivre des moments difficiles. Quand les pépins s’accumulent, le moral en prend un coup. Il faut partir avec un bon copain pour éviter que le binôme se disloque. Avec Antonin, on s’est soutenus mutuellement. Quand l’un des deux avait un coup de mou, l’autre était là pour lui remonter le moral. ”

” Les mécaniciens bénévoles font un super boulot “

Pierre et Antonin ont pris leur temps sur les routes et les pistes marocaines. En connaissant comme presque tous les concurrents leurs lots de pépins mécaniques. ” C’est une aventure hyper fatigante car on dort très peu et en plus les nuits sont très fraîches. Tous les jours, il faut démonter et monter sa tente. On roule entre 9 heures et 17 heures. On a une heure pour prendre un verre après l’étape et pour dîner. Et après, on passe une bonne partie de la soirée à bricoler la voiture. Les mécaniciens bénévoles de l’organisation font un boulot exceptionnel. Ils sont toujours de bonne humeur, toujours prêts à intervenir et à aider les concurrents. Car il y a des réparations que l’on est capables de faire et d’autres qui nécessitent l’intervention d’un mécanicien professionnel.”

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Leur plus grosse frayeur mécanique, Pierre et Antonin l’ont connue juste avant de rallier Marrakech. ” Le démarreur a rendu l’âme. Nous avons dû en acheter un nouveau avant de l’installer pendant la nuit, à la lampe frontale ! “ Une ultime péripétie avant de franchir la ligne d’arrivée à Marrakech le 28 février. Sous les yeux d’une partie de la famille Baudry. ” Mes parents ont fait le voyage pour nous retrouver à Marrakech. C’était notre aventure, mais ils nous ont beaucoup accompagnés.”

Comme beaucoup de “Trophystes”, Pierre et Antonin ont dû puiser dans leurs ressources personnelles pour boucler leur budget. ” On a vraiment serré au maximum les dépenses. On est partis avec un budget d’environ 11 000 euros dont 4800 consacrés à l’achat de la voiture. Ce n’est pas facile de trouver des sponsors. Pourtant, nous avons fait un gros travail de démarchage en direct.” Les deux “Vikings” ont pu compter sur le soutien financier de l’IES Business School.

Notre grande école de commerce soutient chaque année des projets portés par des étudiants.

Rentrés à Rouen après une remontée de l’Espagne en trois jours, les deux amis ont repris leur vie normale. Pierre Baudry, en alternance chez EDF, est entré dans la dernière ligne droite de son Mastère 2. Il a les examens nationaux en ligne de mire et un mémoire à rédiger pour décrocher son diplôme.

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