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De l’IES à l’artisanat solaire

NeoLoco est une entreprise pionnière de l’artisanat solaire mais aussi la première boulangerie solaire d’Europe. Mathias Henry, qui a étudié à l’IES Normandie, est aujourd’hui torréfacteur solaire et commercial pour cette société novatrice proposant des alternatives locales afin de limiter la consommation d’énergie. Dans une interview, il nous parle de son parcours et de la façon dont il s’est rapproché de l’univers de cet artisanat innovant. 

Bonjour Mathias ! Pouvez-vous nous parler de votre formation ?

« Bonjour ! J’ai réalisé un Bachelor en Marketing et communication digitale à l’IES Normandie. J’étais en alternance à la SNCF en tant que Référent digital smartphone. Tous les agents avaient été munis d’un smartphone professionnel leur permettant d’avoir des informations à l’avance afin de pouvoir en informer les passagers. De mon côté, j’étais chargé de me déplacer dans les gares de Normandie afin de leur fournir les terminaux, leur expliquer le fonctionnement et les applications. Je faisais aussi des newsletters internes tous les mois sur les nouveautés et les mises à jour des appareils. » 

Quel a été votre parcours professionnel ? 

« J’ai eu plusieurs expériences professionnelles. Après mon alternance, j’ai fait de la vente puis j’ai été commercial dans une start-up, Event Bots, qui fabriquait des robots humanoïdes destinés aux enfants dans les hôpitaux. Par la suite, j’ai fait un service civique en tant que chargé de communication dans un territoire rural. »

Parlons de NeoLoco et de son activité.

« Pendant mon service civique, j’ai pu découvrir le milieu agricole. En même temps, j’étais intéressé par les entreprises Low-Tech, qui essayent de trouver des solutions moins coûteuses en énergie et en matières premières. C’est ainsi que j’ai découvert NeoLoco. Arnaud Crétot, fondateur de l’entreprise, était parti étudier les solutions énergétiques à travers le monde. Avec Robin Deloof, cofondateur de NeoLoco, ils ont développé le premier four solaire professionnel en Europe. Le but est de s’appuyer sur des cultures locales afin de proposer des alternatives à des produits tels que le café, les épices, les cacahuètes… Nous fabriquons des graines apéro, des graines au miel, une boisson qui remplace le café, du gomasio fait à partir du lin, des céréales pour le petit-déjeuner. NeoLoco fait partie de la SCOP276, une coopérative qui réunit plusieurs entrepreneurs dans des métiers différents qui s’entraident. Mon rôle au sein de NeoLoco est aussi bien de torréfacteur que de commercial. »

Comment envisagez-vous votre carrière ?

« J’ai envie de continuer à participer au développement de NeoLoco et de l’artisanat solaire, dans lequel je crois vraiment. Je souhaite pousser ce projet qui peut aller beaucoup plus loin. On pourrait aussi commercialiser le four solaire auprès des entreprises et des personnes qui voudraient se reconvertir, en les accompagnant. »

Quel conseil pourriez-vous donner aux étudiants ?

« Il y a souvent des difficultés et des incertitudes dans un parcours professionnel. Néanmoins, j’ai envie de dire aux étudiants de ne jamais baisser les bras et de continuer à croire en eux-mêmes et en leurs projets quoiqu’il arrive. » 

La phrase du jour ?

« C’est un constat que j’ai fait. Puisque l’être humain est fait pour évoluer, la perfection est éphémère. On ne pourra donc jamais atteindre la perfection puisque on continuera d’évoluer. » 

Merci, Mathias, d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.