Découvrez nos astuces pour réussir votre entretien en vue de décrocher votre contrat en alternance.
Les étudiants oublient souvent que l’alternance est un véritable contrat de travail. Un étudiant en alternance est un étudiant salarié. Les missions de l’alternant sont cadrées par un contrat de travail. L’étudiant en alternance devient un collaborateur de l’entreprise. En contrepartie des missions qu’il accomplit, l’étudiant perçoit un salaire mensuel.
Comment réussir son entretien en alternance ?
Considérez qu’un entretien pour décrocher un contrat en alternance possède quasiment les mêmes similitudes qu’un entretien pour un poste en CDI ou en CDD.
Comment bien se préparer pour un entretien en alternance
Quand vous avez la date (jour et heure) de votre entretien pour une alternance, notez-le sur votre agenda électronique ou sur tout autre support de votre choix. Et n’oubliez pas de mettre une alerte. Il serait dommage d’oublier l’entretien et/ou d’arriver en retard au rendez-vous.
Renseignez-vous sur l’entreprise et le poste
Relisez votre lettre de motivation afin de vous remémorer les informations que vous avez écrites au sujet de l’entreprise. Et prenez le temps de relire la fiche que vous avez préparée sur l’entreprise afin de la connaître sur le bout des ongles.
Soignez votre tenue et votre présentation
Vous devez vous présenter dans une tenue qui correspond aux standards de la vie en entreprise. Oubliez les shorts, bermudas, joggings et autres pantalons de survêtement.
Adoptez une tenue sobre et élégante : pantalon/chemise pour les garçons, pantalon ou jupe/chemisier pour les filles. Le port d’un tee-shirt neutre est également possible.
Attention à vos chaussures : ne venez pas avec vos vieilles baskets de sport ou en tongs !
Pensez aussi à votre coiffure. La sobriété est toujours préférée à l’excentricité sauf dans des milieux très spécifiques comme la culture par exemple. Un look très décalé, ça passe ou ça casse. C’est une vraie prise de risque qu’il convient de calculer et d’assumer.
Entraînez-vous avec des simulations
N’hésitez-pas à solliciter des membres de votre famille ou des amis pour simuler un entretien d’embauche. C’est le meilleur entraînement pour anticiper les questions et peaufiner vos réponses.
Ne vous énervez-pas ! Acceptez d’écouter les conseils et les avis que vous seront donnés.
Les questions courantes à anticiper en entretien d’alternance
Ne partez jamais la fleur au fusil. Ayez déjà en tête les questions les plus courantes que ne manqueront pas de vous poser lors de l’entretien les recruteurs.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots
Vous devez être capable de sortir votre bio express de façon naturelle.
Bonjour, je m’appelle “Prénom, nom”. J’ai x ans. Je suis né à X et j’ai grandi à X. J’ai effectué l’essentiel de ma scolarité dans (villes à citer). J’ai choisi de me lancer dans des études de X parce que j’ai des qualités qui correspondent à cette filière. En dehors de mes études, je suis passionné de XXX
Pourquoi souhaitez-vous intégrer notre entreprise ?
Vous devez convaincre le recruteur que vous avez postulé pour son entreprise parce qu’elle figure dans votre short-list depuis que vous avez décidé de réaliser votre cursus en alternance. N’en faites pas trop en affirmant que vous n’avez postulé que dans cette entreprise. Si le recruteur vous demande si vous avez d’autres candidatures en cours en vue d’une alternance, soyez honnête et donnez-lui le nom des entreprises où vous avez envoyé votre CV et lettre de motivation.
Si vous avez été reçu en entretien dans une autre entreprise, soyez capable de donner au recruteur le nom de la personne qui vous a fait passer l’entretien.
Vous devez être capable de dire pourquoi cette entreprise est en phase avec vos propres valeurs.
Quelles missions vous attirent tout particulièrement à ce poste ?
Prenez bien le temps de lire et d’analyser l’offre d’alternance. Les offres d’alternance et d’emploi sont généralement très documentées et s’apparentent beaucoup à des fiches de poste.
Les missions qui seront confiées au jeune collaborateur dans le cadre de son alternance sont toujours décrites dans l’annonce.
Soyez capable de mettre en avant les deux ou trois missions qui collent le plus avec votre profil et votre niveau de compétences acquises à l’école.
Pourquoi avoir choisi de vous former en alternance ?
Vous avez besoin de concret et de vous plonger dans l’opérationnel. Vous avez toujours le goût pour les études et il vous semble essentiel de bien savoir maîtriser les concepts théoriques mais vous avez très envie de pouvoir mettre en application au sein d’une entreprise les concepts appris à l’école.
Vous avez la maturité pour vous intégrer au sein d’une entreprise.
Quel établissement avez-vous choisi pour réaliser votre alternance ?
Vous devez être capable de présenter rapidement votre école. Il est important de parler positivement de l’école que vous avez choisi d’intégrer avec le baccalauréat ou après l’obtention d’un premier diplôme de l’enseignement supérieur.
Vous devez rassurer le recruteur en lui indiquant que vous avez pris le temps de bien choisir votre établissement en vous renseignant en amont : salon de l’orientation et de la formation, journée Portes Ouvertes, journée d’immersion, échanges avec des élèves de votre réseau déjà scolarisés…
Le cursus que vous avez choisi est bien sûr en adéquation avec votre projet professionnel.
Comment pensez-vous gérer le fait de concilier travail et études ?
Vous n’êtes ni le premier ni le dernier à vouloir effectuer vos études supérieures en alternance. Il y a près de 800 000 alternants en France en 2024. Ce chiffre important démontre qu’il est possible d’alterner semaines à l’école et semaines en entreprise.
Vous devez parvenir à convaincre le recruteur que votre choix est mûrement réfléchi. Après un parcours classique en initial, vous vous sentez prêt à découvrir le monde du travail en ayant un contrat sur une longue durée. Vos stages, vos jobs d’été, ou encore vos jobs d’étudiants vous ont déjà donné une idée précise de la vie en entreprise.
Vous estimez que c’est un “plus” de pouvoir vite mettre en pratique les notions théoriques apprises en cours pendant les semaines à l’école.
Quelles sont vos passions ?
Ne vous inventez-pas des passions au cours d’un entretien d’embauche. Et ne faites pas de la surenchère au sujet de vos passions et/ou de vos activités personnelles.
Ne dites pas que vous un cinéphile si vous allez au cinéma une fois par an. Soyez capable de citer deux ou trois films récents si vous indiquez sur votre CV dans la rubrique Centres d’intérêt le cinéma
Idem la lecture/littérature : soyez en capacité de citer deux ou trois livres que vous avez lus au cours des derniers mois
Si vous pratiquez un sport, soyez également honnête sur votre niveau réel.
Quels sont vos trois principaux défauts et qualités ?
C’est une question classique lors de tout entretien d’embauche. Quand bien même vous n’aimez pas parlez de vous et vous mettre en avant, il est indispensable d’anticiper cette question.
N’improvisez pas !
Il faut également faire attention à ne pas donner un nombre trop important de qualités à votre interlocuteur. Dans l’hypothèse où il vous demande un chiffre précis, “citez-moi trois qualités“, contentez-vous d’énumérer ce qu’il vous demande. Ni plus, ni moins. Si la question est ouverte : “citez-moi vos qualités“, donnez une, deux, voire trois qualités maximum.
En listant plus de qualités, vous passeriez pour trop sûr de vous. Retrouvez ci-dessous quinze qualités appréciées des recruteurs, faites votre choix et citez-en trois en entretien d’embauche :
- L’optimisme : mettez en avant le fait que vous voyez toujours le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Vous prenez les choses du bon côté et avez une solution pour tout.
- L’adaptabilité : dans les entreprises, les changements de stratégie et d’organisation sont permanents. Si vous êtes flexible et adaptable, vous marquerez forcément des points auprès du recruteur. N’hésitez pas à illustrer votre propos par un changement récent dans votre entreprise actuelle.
- La curiosité : vous êtes en capacité d’apprendre et de vous former sur de nouvelles techniques ou de nouveaux processus. Le recruteur verra en vous un candidat capable d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer sur de nouveaux postes en interne.
- Le bon relationnel : vous savez créer des liens avec les autres, vous êtes à l’aise lors des réunions. Sur certains postes qui nécessitent de travailler en mode projet, c’est une qualité clé ! Idem si vous visez des fonctions managériales.
- La conviction : un convaincu est convaincant. Un recruteur rassuré aura envie de vous embaucher. Montrer que vous aimez ce que vous faites et que vous maîtrisez parfaitement votre sujet.
- L’autonomie : être capable de se débrouiller par soi-même, de prendre des initiatives et de mener un projet seul est une qualité très appréciée des recruteurs. Cet aspect est d’autant plus important avec le développement du travail à distance et/ou asynchrone (lorsque tout le monde n’effectue pas les mêmes horaires) : les managers doivent savoir qu’ils peuvent faire confiance à leurs équipes.
- L’organisation : c’est une attente intemporelle des recruteurs, mais elle prend encore plus d’importance avec des formes de travail plus autonomes, comme le télétravail. Certains postes demandent par ailleurs une organisation encore plus rigoureuse : managers, chefs de projets et, plus généralement, tous ceux nécessitant de jongler entre différentes missions.
- La capacité d’apprentissage : dans un monde toujours plus incertain, les compétences techniques sont obsolètes très vite. Ce qui compte n’est donc plus tant la maîtrise par le candidat de telle ou telle compétence à un moment donné que sa capacité à apprendre en permanence, à appréhender rapidement des sujets qu’il ne maîtrise pas encore et à comprendre rapidement les bases d’un nouveau domaine.
- L’empathie : c’est une qualité très utile dès lors qu’on se retrouve à travailler en équipe. Encore plus quand il faut en encadrer une. Elle est donc presque indispensable pour un poste de management, où savoir écouter les autres et se mettre à leur place peut désamorcer bien des situations conflictuelles.
- Le perfectionnisme : cette qualité est souvent appréciée par les recruteurs, qui y voient le signe de quelqu’un investi, ayant à cœur de bien faire son travail, exigeant et tourné vers l’excellence. Cela peut cependant ne pas être le meilleur argument pour des entreprises tournées vers l’agilité et la rapidité d’exécution.
- La capacité à résoudre un problème : cette qualité est plus qu’appréciée par les recruteurs. Elle montre que le candidat ne se contente pas de suivre un script et d’appliquer les méthodes qu’on lui a apprises, mais au contraire qu’il fait preuve d’initiative, a des capacités de réflexion et d’analyse et qu’il se montre proactif.
- La pensée critique : elle permet de se remettre en permanence en question, de repérer ce qui ne fonctionne pas dans son travail ou ce qui risque de poser problème. Associée à la pensée analytique et la capacité d’innovation, elle permet de proposer des solutions opérationnelles.
- La pensée analytique : c’était la soft skill la plus recherchée par les employeurs en 2023 selon le Forum Economique Mondial. Ce mode de pensée conscient fait appel à la logique et permet notamment de résoudre des problèmes complexes. Autant dire qu’à des postes de cadre, ses usages ne manquent pas !
- La pensée créative : très différente de la pensée analytique, les deux sont pourtant très complémentaires. C’est elle qui permet de penser de façon différente, d’imaginer des solutions auxquelles personne n’aurait pensé. Très prisée en start-up, elle peut aussi être valorisée dans n’importe quelle entreprise accordant de l’importance à l’innovation.
- Le leadership : cette compétence est de plus en plus indispensable pour les postes de management et se révèle très utile pour toutes les missions de gestion de projet, nécessitant de fédérer une équipe. Le leadership permet d’embarquer les personnes autour de soi dans un projet par sa force de conviction et d’argumentation ainsi que sa capacité à susciter l’enthousiasme.
Voici ci-dessous une liste de dix défauts à choisir que vous pouvez énoncer sans crainte en entretien d’embauche. Sélectionnez ceux qui vous caractérisent le mieux.
- Je suis ambitieux : pour un recruteur, avoir de l’ambition est plutôt positif. Il démontre la capacité du candidat à avoir confiance en soi et à vouloir performer sur le long terme. À condition bien sûr de ne pas vouloir tuer père et mère pour satisfaire cette ambition.
- Je suis impatient : le candidat impatient aura tendance à exécuter rapidement ses tâches et trouvera rapidement des solutions. Quitte à se tromper parfois. Mais l’échec n’est pas une fin en soi et peut être transformé en levier de réussite.
- J’ai un fort caractère : cette notion suggère que vous saurez prendre le leadership d’un projet et/ou d’une équipe ou que vous vous imposerez et ne lâcherez pas facilement l’affaire. En entretien, associez ce défaut au courage et à la prise de risque, deux vertus très appréciées.
- Je suis gourmand : exprimer ses défauts avec un peu d’humour peut être judicieux. La cuisine rassemble bon nombre de Français et évoquer sa gourmandise est un moyen habile de faire part de son appétit pour des projets nouveaux et différents.
- Je suis timide: ce défaut est rarement rédhibitoire pour un poste. Si les personnes timides ont besoin de plus de temps pour nouer des relations, elles peuvent parvenir à des relations plus profondes. Même pour les postes perçus comme extravertis, elle peut constituer un atout. Ainsi, un commercial timide peut laisser davantage parler son prospect et mieux l’écouter qu’un commercial plus expansif, ce qui lui assurera de bons résultats.
- Je suis obstiné : c’est la version poussée à son paroxysme de la ténacité, une qualité très recherchée par les entreprises. Les personnes avec ces caractéristiques s’acharnent jusqu’à la réussite. Attention toutefois : l’obstination empêche parfois de se rendre compte qu’un projet part dans la mauvaise direction ou est voué à l’échec. Mieux vaut alors être capable de mettre en avant sa lucidité pour compenser.
- J’ai besoin de tout contrôler : cela montre un certain perfectionnisme et un engagement sérieux dans son travail. Le recruteur peut se dire qu’une personne qui cherche à tout contrôler sera fiable et qu’il sera possible de lui confier un projet du début à la fin sans qu’elle se repose sur le travail des autres. Il faut tout de même réussir à rassurer sur sa capacité à travailler en équipe et à déléguer.
- Je manque de diplomatie : être trop cash peut susciter des conflits. Mais cette franchise peut aussi amener à des relations de confiance, basées sur la transparence, un cadre clair et des échanges directs et constructifs. Attention à rassurer le recruteur sur sa capacité d’intégration à une équipe. Par ailleurs, cela peut poser problème dans de grandes entreprises, où les relations sont plus policées.
- Je suis émotif : assumer ses émotions peut être bien vu dans certaines entreprises. Ne pas avoir peur de ses émotions peut être vu comme un gage de maturité, tant que vous expliquez tout de même travailler à les canaliser un minimum pour qu’elles ne deviennent pas handicapantes. Dans l’esprit des recruteurs, l’émotivité peut aussi être associée à l’imagination et à la créativité, donc à la capacité à avoir de nouvelles idées pour l’entreprise.
- Je suis bavard : ce défaut peut prêter à sourire. Il est rarement rédhibitoire en entreprise, et montre que vous êtes très sociable et vous intégrez facilement dans une équipe. Cela peut aussi être un signe de sa capacité à solliciter l’avis des autres. Attention toutefois à rassurer le recruteur sur votre capacité d’écoute.
Quels sont les défauts qui font fuir les recruteurs ? Toute vérité n’est pas toujours bonne à dire. Ne vous faites pas avoir en avouant quelques vilains défauts qui pourraient donner une mauvaise image de vous à votre futur employeur. Parmi les défauts à ne pas avouer, voici quelques exemples : l’agressivité, le manque de rigueur et la prétention.
Source : www.cadremploi.fr
Envisagez-vous de rester dans notre entreprise au terme de votre alternance ?
C’est exactement le type de question que vous pouvez retourner à votre interlocuteur. La balle n’est pas seulement dans votre camp. Une embauche en CDD ou en CDI à l’issue d’un contrat d’alternance d’une ou deux années est une démarche bilatérale. Les deux parties – l’alternant et l’entreprise – doivent avoir toutes les deux de continuer à travailler ensemble.
A ce stade de votre relation – il s’agit du premier entretien – ne fermez pas la porte à un engagement sur le moyen et long terme.
Petite astuce : demandez au recruteur quelle est la politique de l’entreprise ? Est-ce que vous avez l’habitude de titulariser les jeunes à l’issue de l’alternance ?
Avez-vous des questions à nous poser ?
Il est impossible de répondre par la négative à cette question. Vous ne pouvez pas poser au moins une question au recruteur que vous avez en face de vous.
Préparez une liste de 4 à 5 questions sur l’entreprise et il serait étonnant que le recruteur ait abordé ces sujets-là pendant l’entretien.
Si c’est malgré tout le cas, reformuler l’une de vos questions : ” Pendant l’entretien, vous m’avez dit que l’entreprise… Pouvez-vous me donner quelques précisions sur ce sujet ?”
Les erreurs à éviter pendant un entretien d’alternance
Les pièges classiques dans lesquels tombent tous les candidats sont bien connus et il est facile de les éviter.
Négliger les recherches sur l’entreprise
Si vous avez rédigé une belle lettre de motivation c’est que vous avez pris le temps nécessaire pour effectuer des recherches sur l’entreprise que vous visez pour votre alternance.
Comme il est impossible de tout mettre dans une lettre de motivation, préparez une fiche dite “Wikipédia” sur l’entreprise qui a retenu votre candidature en vue d’un contrat en alternance.
C’est comme pour un examen à l’école, vous devez connaître un maximum de choses sur l’entreprise (sa date de création, ses activités principales, son chiffre d’affaires, son nombre de salariés, le nom de ses principaux dirigeants, ses différents sites d’implantation, ses projets…)
Ne vous contentez pas d’aller piocher des information sur le site Internet de l’entreprise, allez plus loin en utilisant la fonctionnalité “News ou actualités” de Google). Si les médias ont écrit un article sur l’entreprise, vous le trouverez automatiquement et vous pourrez avoir accès à des informations complémentaires.
Un petit conseil : repérez bien la date de publication de l’article. Si l’article est très ancien, il risque de contenir des informations qui seront obsolètes le jour de l’entretien. Mais cela ne vous empêchera pas de glisser pendant l’entretien : ” J’ai lu un article de X (nom du média) sur votre entreprise. Est-ce que vous avez toujours pour projet de…. ” Cette question vous permettra de montrer au recruteur que vous êtes une personne curieuse, attentive et à la pointe de l’actualité
Manquer de clarté dans ses réponses
Répondez de façon précise et concise aux questions qui vous sont posées. Vous avez le droit de ne pas tout savoir. Plutôt que de chercher à répondre coûte que coûte à toutes les questions posées par le recruteur, il est préférable de répondre acec honnêteté que vous ne connaissez pas la réponse. Ne vous lancez pas dans une tentative de réponse alambiquée si vous ne connaissez pas la réponse.
Si vous ne comprenez pas la question et/ou si vous avez un doute, n’hésitez pas à demander au recruteur de reformuler sa question. Bien sûr, la technique de la reformulation de la question est à utiliser avec parcimonie. Si vous demandez au recruteur de reformuler toutes ses questions, il se lassera et finira par s’agacer.
Arriver en retard ou manquer de professionnalisme
La première impression est souvent la bonne dit le dicton. Arriver en retard à un entretien pour une alternance est une faute impardonnable. Que l’entretien se déroule en présentiel, au siège de l’entreprise, ou par visioconférence à un horaire fixé d’un commun accord, vous devez impérativement être à l’heure !
Un recruteur ne comprendra pas comment vous pourriez être en retard car vous aurez eu tout le temps matériel pour organiser ce rendez-vous. Avec une simple application comme Mappy, vous pouvez calculer rapidement le temps nécessaire pour vous rendre au lieu de rendez-vous fixé par le recruteur.
Si vous êtes attendu au siège de l’entreprise qui vous a retenu votre candidature, vous savez où se trouve l’entreprise et par quels moyens de transport (train, bus, métro, tramway, voiture, vélo, à pied) elle est accessible.
Ce n’est pas le moment de flancher et/ou de faire des économies de bouts de chandelle. Si cette entreprise se situe dans une zone industrielle non desservie par les transports en commun et si vous ne possédez pas une voiture, débrouillez-vous pour trouver un chauffeur dans votre entourage. Si personne dans votre réseau personnel n’est disponible, faites appel à un Uber, un Bolt ou un taxi.
Evitez de venir les mains dans les poches. Munissez-vous d’une pochette, d’un sac élégant afin de pouvoir disposer d’un carnet de notes, d’un crayon. N’oubliez de venir avec votre CV et votre lettre de motivation afin que vous ayez sous les yeux les mêmes documents que le recruteur.