Samuel Kergaravat, après avoir effectué une formation à l’IES et évolué dans le cyclisme de haut niveau, occupe aujourd’hui un poste à responsabilité au sein de cette entreprise française de grande distribution de sport et de loisirs
Nous avons rencontré un de nos anciens étudiants qui, après avoir réalisé un Bac+5 en alternance à l’IES Normandie, a poursuivi sa carrière chez Decathlon, son entreprise d’accueil. Son parcours est très inspirant, puisque Samuel a également pratiqué du cyclisme de haut niveau pendant des années. Découvrons avec lui comment il a réussi à allier ses deux passions, le sport et le commerce.
Bonjour Samuel ! Pouvez-vous nous parler de votre formation ?
« Bonjour ! J’ai un double baccalauréat, un français et un espagnol, parce qu’à l’époque je souhaitais faire des études à l’étranger, notamment en Espagne. J’ai ensuite effectué une licence STAPS en management du sport, ce qui m’ a permis d’allier ma formation et le sport, puisque j’étais sportif de haut niveau en cyclisme. Finalement, j’ai arrêté cette discipline car elle commençait à me prendre beaucoup de temps et il fallait faire un choix. Parallèlement à mes études, j’ai été en contrat étudiant chez Decathlon à Barentin pendant deux ans. J’avais envie de faire mes premiers pas dans le milieu professionnel et en même temps cela me permettait d’avoir une rémunération. C’est alors que j’ai compris que je voulais poursuivre mes études dans le commerce. À l’issue de ma licence, l’entreprise souhaitait me garder en alternance. C’est pourquoi j’ai recherché une école de commerce et mon choix s’est porté sur l’IES Normandie. »
Comment avez-vous connu l’IES ?
« En faisant des recherches sur Internet, tout simplement. Je m’y suis rendu un après-midi et j’ai rencontré tout de suite Boris Mazurier, avec lequel j’ai pu échanger. Ce qui m’a plu, c’est le fait de pouvoir discuter directement avec le directeur de l’école. Les parcours proposés m’intéressaient et, en particulier, la possibilité de faire de l’alternance. J’ai opté pour un Bac+5 en Direction et Stratégie d’entreprise et, en ayant déjà été dans le monde professionnel, l’alternance m’a semblé un choix naturel. J’ai vraiment apprécié ces deux années d’alternance et j’ai beaucoup appris, en entreprise comme à l’école. Parmi les intervenants, il y avait de vrais dirigeants d’entreprise donc l’échange avec eux était très intéressant. J’ai particulièrement aimé la proximité qu’on peut avoir avec les enseignants, c’est complètement différent par rapport à l’université. Si je devais retenir quelque chose de mon parcours à l’IES, ce sont justement ces échanges et cette proximité avec les professeurs qui, je pense, font la force de cette école. »
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours professionnel ?
« L’alternance a débouché rapidement sur un poste de cadre chez Decathlon ; j’ai d’ailleurs signé mon contrat avant de terminer l’alternance. Pendant quelques mois, j’ai dû faire les deux choses en même temps, c’était intense mais si c’était à refaire, je le referais. L’alternance m’a permis de gagner plusieurs années sur mon parcours et d’avoir un poste à responsabilité malgré mon jeune âge. Aujourd’hui, je sens que j’ai énormément évolué et je m’épanouis réellement dans cette entreprise en lien avec ma passion, qui reste le sport. »
Quel poste occupez-vous chez Decathlon ?
« Je suis Responsable Exploitation des magasins Decathlon Mondeville, je suis sous-directeur. Je gère, entre autres, les frais, la partie sécurité des biens et des personnes ainsi que la partie logistique et stocks. Mon rôle est de faire en sorte que nos collaborateurs travaillent dans de bonnes conditions, mais aussi que l’environnement soit plaisant et sûr pour nos clients. Je suis garant de l’image du magasin et de l’efficience des collaborateurs. C’est un peu un « travail de l’ombre », je suis responsable du bon fonctionnement du magasin. J’anime aussi du management fonctionnel avec des cadres en magasin, ce qui est intéressant. Il n’y a pas de lien hiérarchique direct car ce ne sont pas mes équipes, néanmoins j’ai un rôle avec eux en tant que sous-directeur du magasin. J’ai la chance de pouvoir faire ce qui me passionne, en alliant le sport et le commerce. Je donne tout au quotidien et je souhaite continuer sur cette voie-là. Quand je vais au travail, c’est avec plaisir et pour moi c’est le principal. »
On aimerait en savoir plus sur votre parcours en tant que cycliste de haut niveau.
« J’ai commencé le cyclisme à l’âge de 5 ans et j’en ai fait jusqu’à l’âge de 19 as, dont deux années de cyclisme à haut niveau. J’étais sur la liste ministérielle avec le club VC Rouen 76, le plus important de la région Normandie. J’ai eu la chance de faire des stages en équipe de France. Ce parcours m’a appris beaucoup de choses et aujourd’hui je fais le parallèle avec ma carrière professionnelle puisque je suis quelqu’un de très compétiteur, j’aime bien gagner. Actuellement, je pratique plutôt pour le loisir. Je continue de faire du sport quotidiennement, c’est indispensable pour moi, que ce soit du vélo, de la course à pied ou du cross-fit. Pour l’instant, il n’y a plus de compétition, même si j’envisage l’année prochaine de reprendre au moins au niveau amateur pour avoir ce côté compétition qui me manque un petit peu. »
Pensez-vous que votre parcours et votre esprit de compétition vous ont aidé dans vos études ?
« Oui, totalement, qu’il s’agisse de mon organisation personnelle, de la détermination ou du fait de gérer une équipe. En effet, même si c’est un sport individuel, j’ai eu la chance d’être leader dans mon équipe. »
Que diriez-vous de l’IES à un étudiant qui recherche une école de commerce ?
« À l’IES, on n’est pas dans la même dimension des universités, il y a plus d’échange et de contact humain et c’est beaucoup plus enrichissant et concret en termes d’apprentissage. Les étudiants apprennent avec la réalité du terrain et avec des intervenants provenant du milieu de l’entreprise, qui ont de vraies expériences à partager. »
3 mots pour décrire l’IES ?
« Proximité, suivi, concret. L’école est à taille humaine, je suis toujours en contact avec certains professeurs notamment. Ils s’intéressent vraiment aux élèves en tant que personnes et les suivent dans la durée, ce qui est très important à mon sens. »
La phrase du jour ?
« ‘Je préfère risquer l’échec que de ne pas tenter la réussite’ ». Pour moi, quand on veut on peut, il suffit de se donner les moyens. »
Nous vous remercions, Samuel, pour cette interview.
À travers cet échange, Samuel nous a offert son point de vue sur l’IES Business School, qui a participé à son évolution de formation puis professionnelle. Il a voulu partager son parcours avec nous et nous espérons que celui-ci puisse vous inspirer et vous servir d’exemple dans votre propre avancée aussi bien dans les études que dans la vie active.